Je serai les 17 et 18 mars (jeudi et vendredi prochain) à la première édition de l’événement E-Commerce One to One Monaco, le nouvel événement d’E-Business, les organisateurs (entre autres) des salons E-commerce et E-marketing Paris.
Le lien Plancast de l’événement : http://plancast.com/p/4cqh
Le concept de E-Commerce One to One Monaco est un peu différent de E-Commerce et E-Marketing Paris : c’est plutôt un rendez-vous d’affaires entre décideurs e-commerce et prestataires techniques et marketing.
J’aurai le plaisir d’animer la table ronde du 18 sur le Social commerce, avec des représentants d’Altics, d’Antidot, de LaSer, d’eCircle et de Neolane. Voilà le brief que j’ai préparé pour ma présentation :
Les opportunités du Social commerce pour les e-commerçants
Le Social commerce est incontournable en 2011, parce que plus que jamais les consommateurs sont connectés et échangent sur les produits et services qu’ils ont acheté ou ont envie d’acheter. L’acte d’achat en ligne est devenu intrinsèquement social — le consommateur est extrêmement influencé (dans le bon sens du terme) par ses amis et les amis de ses amis.
2010 a vu la croissance très forte de “startups” de Social commerce, comme Groupon (achat “groupé” se propageant de manière quasi virale sur les réseaux sociaux), Etsy (“eBay de l’artisanat”), et de nombreuses autres un peu moins connues mais révélatrices de l’évolution des usages, comme Blippy (partager automatiquement tous ses achats avec ses amis…) ou Polyvore (appli permettant à ses utilisateurs de créer des collages de photos de vêtements ou d’objets de “stars”, collages que l’utilisateur peut ensuite diffuser à l’ensemble de son réseau, et qui sont associés à des liens vers des sites marchands).
Mais le Social commerce n’est pas uniquement (loin de là) une opportunité pour les startups, c’est aussi une opportunité géante pour les e-commerçants eux mêmes. En diffusant mieux leurs produits et leurs offres “sur”, ou plutôt “via”, les réseaux sociaux, les marchands peuvent réellement faire exploser la visibilité de leurs produits. Il y a autant de manières pour les e-commerçants de faire du Social commerce que de startups et de nouveaux services sur le sujet :
Les offres promotionnelles peuvent devenir quasi-virales, les commerçants peuvent ouvrir une boutique sur Facebook, etc. Ou alors ils peuvent interfacer leur boutique avec les réseaux sociaux (via les API Facebook et Open Graph Protocol par exemple). De nouveaux mécanismes d’interaction comme le bouton Like peuvent permettre de décupler la visibilité et le “référencement social” des produits. Les marchands peuvent aussi devenir leur propre réseau social, en créant des “pages profil” de leurs consommateurs (ceux qui le souhaitent) avec des flux d’activités, des commentaires, etc. ce qui augmente aussi la fidélité du client.
En allant plus loin, les marchands pourraient eux-mêmes devenir des plateformes applicatives à la Facebook ou Twitter (ce que l’on pourrait appeller “Merchant as a Platform”) : en fournissant des API d’accès à leurs données (sur les produits, sur leurs clients, etc.), les e-commerçants pourraient créer autour d’eux des écosystèmes de développeurs d’application tierces, que le consommateur pourrait utiliser pour améliorer son expérience (exemples de Netflix ou d’Amazon) et notamment pour la rendre encore plus sociale.
P.S. : Si vous êtes e-marchand ou décideur e-commerce, rapprochez vous d’ingrid@comexposium.com pour participer.
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